Le confinement des eaux d’extinction D9A, en particulier sur des sites industriels ou d’autres sites sensibles comme les ICPE, nécessite une attention particulière en raison de la présence possible de produits chimiques, d’huiles, et d’autres contaminants. Les effluents d’incendie confinés doivent être analysés pour définir les actions à engager pour les évacuer.
Notre expertise :
- Audit de situation, évaluation de l’existant
- Analyse et catégorisation des risques liés aux activités et aux structures bâties
- Considération du volume et débit requis pour la défense extérieure contre l’incendie (DECI selon D9)
- Dimensionnement du volume de confinement ( selon D9A)
- Proposition de solutions adaptées au contexte pour confiner sur site les eaux polluées issues de l’extinction d’un incendie
Notre expérience dans la gestion du risque Incendie a permis à de nombreux exploitants de retrouver la conformité vis à vis de l’ICPE et faire des économies importantes sur la phase Travaux. En effet, en fonction du contexte, certaines solutions non envisagées au préalable, se sont avérées pertinentes et financièrement acceptables.
Bassins de rétention
Les bassins de rétention étanches équipés d’une vanne d’obturation en sortie sont une solution classique pour la gestion des eaux pluviales et peuvent également être utilisés pour confiner les eaux d’extinction d’incendie qui prennent généralement les mêmes conduits lors de leur ruissellement.
Ces structures permettent de stocker temporairement les eaux contaminées en toute sécurité et d’ éviter tout rejet dans l’environnement, le temps de mettre en place les actions à engager après analyses de l’effluent.
Cette solution est relativement économique à mettre en œuvre, surtout si la disponibilité foncière le permet et si les caractéristiques géologiques et hydrogéologiques sont favorables.
A NOTER :
En l’absence d’information sur la qualité des sols et sur la présence éventuelle de nappe d’eau souterraine à faible profondeur du terrain naturel, nous préconisons systématique la réalisation d’une étude préalable géotechnique de Type G2 AVP et d’une étude hydrogéologique avec sondages pour prévenir toute présence de nappe à faible profondeur.
Les résultats de ces deux études permettront de confirmer ou d’infirmer la faisabilité du bassin et de définir, en cohérence avec le milieu naturel identifié, les paramètres et caractéristiques techniques à respecter pour la conception du bassin.
En fonction du contexte du site, d’autres solutions nécessitant moins de travaux de génie civil ou moins onéreuses pourront être envisagées.